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 journée de concertation pour l'éducation de jeunes sourds

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Aurélie
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Aurélie


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Date d'inscription : 06/07/2007

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MessageSujet: journée de concertation pour l'éducation de jeunes sourds   journée de concertation pour l'éducation de jeunes sourds Icon_minitimeMar 11 Jan - 18:02

Bonjour,
Voici le communiqué de presse envoyé aujourd'hui par l'ALPC suite à
la journée de concertation du 8 décembre dernier.
A relayer également dans vos réseaux.


journée de concertation pour l'éducation de jeunes sourds GetInline.aspx?messageid=9aabb66e-1cb8-11e0-a9d8-002264c153fa&attindex=0&cp=-1&attdepth=0&imgsrc=cid%3apart1.05090008.04000701%40alpc.asso.fr&hm__login=ancolpc&hm__domain=hotmail.fr&ip=10.13.216.8&d=d3213&mf=0&hm__ts=Tue%2c%2011%20Jan%202011%2015%3a00%3a50%20GMT&st=ancolpc%25hotmail

Communiqué
ALPC





L’ALPC
demande la mise en accessibilité de l’enseignement aux
jeunes sourds communiquant en Langue française parlée
complétée.


Le 8 décembre 2010 s’est déroulée à Paris une « Journée
nationale de réflexion et de concertation sur la scolarisation
des jeunes sourds ». Elle avait été programmée en tant que
« conférence de consensus » dans le cadre de la « Journée
nationale du handicap » en 2008, puis annoncée dans le plan
gouvernemental « handicap auditif » de février 2010. Cette
rencontre entre représentants des ministères concernés, de la
CNSA et des associations d’usagers avait l’objectif initial
d’étudier les besoins des jeunes sourds scolarisés, en fonction
de leur mode de communication, et surtout de ceux utilisant la
« Langue française parlée complétée » (LPC).


« S’agissant de l’enseignement en
milieu scolaire ordinaire, la mise en œuvre des parcours
scolaires des jeunes sourds s’appuie sur des pôles
« bilingues » (LSF et français écrit) (…).


Cependant, il convient d’observer
que ce parcours de formation est fortement dédié à
l’enseignement de la / en langue des signes française. En
effet, les dispositifs prévus pour les enfants ayant fait le
choix de la langue française seule, si ce choix s’accompagne
d’une demande d’aide par le LPC, n’ont pas été instaurés dans
les pôles créés par le ministère chargé de l’éducation
nationale ». (extrait du plan « handicap auditif »).


Dans les
faits, l’expression argumentée des attentes associatives a été
contrecarrée par l’organisation proposée le 8 décembre :





  • Seuls trois représentants de
    l’ALPC, sur une quarantaine d’intervenants, ont pu
    disposer de 5 minutes de temps de parole programmée.



  • L’association nationale des
    codeurs LPC (ANCO) n’a pas été conviée à la table ronde
    concernant les acteurs de la scolarisation.



  • Un certain nombre d’experts,
    dont le choix par les administrations n’a pas été concerté
    avec les associations, a choisi d’intervenir sur des
    sujets ne concernant pas directement la scolarisation
    (notamment les méthodes de rééducation orthophonique).



L’ALPC regrette et dénonce que
cette conférence n’ait pas au minimum permis de clarifier un
lexique de base différemment interprété :


1) L’accompagnement de la
scolarité
nécessite en priorité la mise en
accessibilité de la langue d’enseignement dans la classe
;
selon le choix linguistique des familles, un codeur LPC
qualifié et diplômé est donc requis. Le ministère de
l'Éducation nationale limite quand à lui l’accompagnement à
l’intervention possible d’enseignants spécialisés ou de
médiateurs pédagogiques, sur la base de la formation
optionnelle des enseignants d’accueil. Cette dernière
éventualité ayant été démontrée comme insuffisante lors de la
conférence, les représentants de l'Éducation nationale ont
inventé un nouveau concept de « co-enseignants » en LPC, sans
aucune analyse préalable…


2) La Langue française parlée
et complétée
est, pour les familles qui en ont fait le
choix, la langue française rendue accessible aux jeunes
sourds en toute situation
. L’administration la conçoit
comme un simple outil pédagogique, qui, de ce fait,
deviendrait optionnel pour les professionnels encadrant la
scolarisation et relèverait de la compensation individuelle du
handicap.


3) Le libre choix linguistique
a été défini par la loi de 2005 : les parents et jeunes sourds
ont à choisir entre le bilinguisme (LSF et langue française)
ou la seule langue française. L’administration ne reconnaît
donc pas la légitimité du choix familial de la LPC comme
mode de communication
. Cependant, ce choix est
officiellement déclarable dans toute demande faite à la MDPH.
Il est également reconnu de façon spécifique dans le cadre des
études supérieures (ou l’accompagnement par un codeur LPC est
financé par le Ministère de l’Enseignement supérieur ou de
l'Éducation nationale) ou celui de l’accès à la vie sociale
pour les adultes sourds (article 78 de la loi 2005 sur les
« dispositifs de communication adaptés » donnant droit à un
financement via la PCH).


4) Le
détournement du sens de la mesure 16 du plan « handicap
auditif
» relève visiblement du même principe d’une
interprétation lexicale permettant de ne pas la mettre en
application. La mise à disposition expérimentale de codeurs
LPC dans 3 académies par l'Éducation nationale, mentionnée
dans le plan gouvernemental, s’est ainsi transformée en
formation à la LPC de médiateurs pédagogiques dans 19
académies. Pour autant, l’impossibilité d’intervention suivie
du médiateur en classe ne peut annuler le besoin
d’accompagnement par un codeur.


L’ALPC souhaite attirer l’attention
des pouvoirs publics sur l’incohérence des orientations
actuelles :





  • Les populations concernées sont
    hétérogènes : leur réduction à deux seules catégories (les
    jeunes sourds dont l’aide technique permettrait un accès
    naturel à la langue française parlée et les jeunes sourds
    ayant choisi la LSF comme langue première) ne peut
    conduire qu’à des dérives.



  • Aucune aide technique n’est
    aujourd’hui susceptible de garantir l’accessibilité de la
    langue parlée.



  • Refuser aux jeunes sourds le
    droit d’utiliser la LPC comme mode de communication, tout
    en encourageant dans les faits et les textes (circulaire
    « Pass » de mai 2010) le bilinguisme pour tous, contredit
    la loi de 2005 sur le libre choix linguistique et le devoir

    de mise en accessibilité de la sphère publique, dont les
    établissements d’enseignement.




L’ALPC attend une réponse
précise à cette question fondamentale :





  • Les MDPH demandent aux
    parents d’exprimer un choix linguistique pour leur
    enfant sourd et la LPC figure parmi les options
    proposées. Près de 25% des familles ont exprimé le
    choix de la LPC comme mode de communication, soit
    environ le même pourcentage que celles qui ont fait le
    choix de la LSF (données Ministère Éducation
    nationale). Pourquoi ce choix n’est-il pas pris en
    compte ?



  • Les jeunes sourds auront
    droit à cette mise en accessibilité lors de leurs
    études supérieures et dans le cadre de leur vie
    sociale adulte. Leur besoin de LPC est aussi reconnu
    dans les protocoles de mise en œuvre des
    centres-relais téléphoniques. Pourquoi ce droit
    n’est-il pas accordé aux enfants, qui, entre 3 et 18
    ans, présentent le même type de handicap ?



Une telle incohérence équivaut à
un mépris total des besoins de plus de 25% des enfants
sourds.


L’ALPC approuve les orientations
susceptibles de répondre aux besoins des élèves sourds ayant
fait le choix premier de la LSF. Mais elle demande que le
document de réflexion et d’analyse des besoins
de tous les jeunes sourds
, élaboré par le comité de
pilotage inter-associatif (UNISDA, FNSF, ANPES, 2LPE) soit
acté dans sa totalité et figure dans le rapport de synthèse de
la journée du 8 décembre, qui devra servir de base de
réflexion lors de la prochaine « Journée nationale sur le
handicap », programmée en juin 2011.





Paris, le 10 janvier 2011.

Guy Garnier,

Président de l'ALPC.

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